Le respect est la base d'une relation, d'une société, comme les colonnes des temples grecs. Sans elles, les temples s'effondrent, avec elles, ils résistent au temps qui passe et qui détruit tout sur son passage. Je n'aime pas être insultée. Je n'aime pas les individus qui, sûrement complexés par une quelconque partie de leur anatomie ou un quelconque problème, se permettent d'humilier des personnes qui ne leur ont rien fait, rien demandé. Essayer de mettre le feu aux cheveux de quelqu'un, "tipp exé" le visage d'un autre. L'insulter, insulter sa mère, sa famille. Le ridiculiser, le provoquer pour qu'il soit à bout, qu'il essaye de les taper et au moment où il réagit, lui dire de se calmer avant "que ça ne se passe mal". Cette attitude est répugnante. Vraiment. Pourquoi le font-ils? Qu'essayent-ils de (se) prouver? Ont-il peur, à quoi cela leur sert-il? Tant de questions sans réponses, tant de phrases non-achevées. Tant de choses que j'aimerai savoir et qui me sont encore inconnues. Peut-être qu'un jour, les réponses ne seront plus nécessaire à la compréhension de ces individus et de leurs congénères. Ça aurait été amusant que l’étymologie de "congénère" soit la suivante:
-con: un imbécile profond,
-génère: qui génère un sentiment de désespoir vis à vis de l'espèce humaine.
Enfin bon, comme dirait le groupe de rap Sniper dans leur chanson violente quelque peu pessimiste, "il faut de tout pour faire un monde".
vendredi 15 février 2013
jeudi 14 février 2013
La Saint-Valentin.
La Saint-Valentin ne me dérange pas plus que ça. Je pense juste que lorsqu'on aime quelqu'un on l'aime tous les jours de l'année et on le lui dit dès qu'on peut et qu'on a pas attendre ce jour en particulier. Mais comment ne pas y penser (étant célibataire) lorsque notre entourage en parle... régulièrement?
D'après ma mère la Saint-Valentin a deux utilités (lorsque tu es célibataire):
-pouvoir dire à tes amis à quel point ils comptent pour toi,
-et te rappeler que tu es célibataire.
Ma maman aime beaucoup remonter le moral des autres.
Mais quoi qu'il en soit, il ne faut pas se plaindre lorsqu'on a pas de Valentin. Il faut penser aux gens qui, lors de la fête des mères ou de la fêtes de pères pleurent parce qu'eux, ils n'ont pas de mère ou de père.
Big Bisous et bonne Saint-Valentin,
Lélo.
D'après ma mère la Saint-Valentin a deux utilités (lorsque tu es célibataire):
-pouvoir dire à tes amis à quel point ils comptent pour toi,
-et te rappeler que tu es célibataire.
Ma maman aime beaucoup remonter le moral des autres.
Mais quoi qu'il en soit, il ne faut pas se plaindre lorsqu'on a pas de Valentin. Il faut penser aux gens qui, lors de la fête des mères ou de la fêtes de pères pleurent parce qu'eux, ils n'ont pas de mère ou de père.
Big Bisous et bonne Saint-Valentin,
Lélo.
mercredi 13 février 2013
Les orthographes des temps nouveaux
Pourquoi les gens ne se parlent-ils plus? Enfin si, ils se parlent mais pas en face. Via des écrans. Les conversations 2.0 se résument "cc sv tfk?". Pas de mots. Ni même des onomatopées. Juste de lettres mises à la suite des autres, sans signification particulière. "lol, mdr, ptdr." "Swag, tg, tmtc". "slt, XD, bsx".
Soit on supprime les lettres "slt tfk? jtm bcp". Soit on en rajoute "t'éEeès MmaAâ BËsthaäÄaà 4 Eéver". Dans les deux cas, impossible de comprendre quoi que ce soit et de ne pas faire une crise cardiaque lorsqu'on a suivi des cours de français et qu'on connait assez de règles de grammaires pour trouver 25 783 fautes par mots (ou phrases). Ces prodiges de l'orthographe se divisent en deux catégories: les weshwesh et les kikoulol (ce sont les deux communautés les plus connues et leurs règles d'orthographe les plus mystérieuses). Je ne saurai dire si ils arrivent à se lire les uns les autres.
Enfin bref tout ça pour dire que le monde évolue, les temps changent et l'orthographe suit le mouvement.
Soit on supprime les lettres "slt tfk? jtm bcp". Soit on en rajoute "t'éEeès MmaAâ BËsthaäÄaà 4 Eéver". Dans les deux cas, impossible de comprendre quoi que ce soit et de ne pas faire une crise cardiaque lorsqu'on a suivi des cours de français et qu'on connait assez de règles de grammaires pour trouver 25 783 fautes par mots (ou phrases). Ces prodiges de l'orthographe se divisent en deux catégories: les weshwesh et les kikoulol (ce sont les deux communautés les plus connues et leurs règles d'orthographe les plus mystérieuses). Je ne saurai dire si ils arrivent à se lire les uns les autres.
Enfin bref tout ça pour dire que le monde évolue, les temps changent et l'orthographe suit le mouvement.
mardi 12 février 2013
L'adolescence
L'adolescence est vraiment un passage chiant de la vie de tout être humain. Un jour ça va, un autre non. On rit, pleure, on s’esclaffe pour un rien. On flirte. On teste l'alcool, la clope et toutes ces conneries. Puis on arrête. Puis on reprend. On vit des idylles mais seulement par téléphone. Des sortes d'aventures téléphoniques. On se demande comment les générations précédentes ont pu vivre sans téléphone, sans ordi, sans rien. On attends le prince charmant mais comme "les mecs c'est tous des cons", on espère juste en secret. On se fout de la gueule des autres, des profs, du monde entier. De toute façon, personne ne nous comprend, sauf notre "BëéEEstàAâh FoÖr Eéèver" . On vit dans notre monde, dans notre pseudo-rébellion juste pour emmerder les parents. On dit "Fuck" à tout, à tout le monde. On écoute du vieux rock et du nouveau rap, on déteste Justin Bieber parce qu'il est "complètement out et en plus il est pédé". On est homophobe sans même savoir pourquoi ni ce que ça veut dire. On fait des réflexions, on méprise tout le monde et on se moque du mec qui n'écoute pas NRJ le soir. On pense que les intellos sont inintéressants et qu'avec nos 8 de moyenne générale on pourra devenir avocat. On est au-dessus de tout le monde. Un ado, quoi.
lundi 11 février 2013
Stupidité
En
5ème, personne ou presque n'est superficiel. Les élèves débarquent
tout juste du «petit niveau» et pensent plus à leurs notes
qu'à leur apparence.
On
joue encore, on s'amuse, on ne s'ennuie pas, on parle entre filles ou
entre garçons, de tout et n'importe quoi, sans tabou. Certains sont
amoureux, d'autre le cachent et encore d'autres s'en moquent.
Puis,
arrive le milieu de 5ème. Ils commencent à se rendre compte que
l'apparence joue (malheureusement) un rôle dans la vie sociale. Ils
font attention à comment ils s'habillent, se prennent au sérieux
car maintenant, ces petites créatures à peine pubères, veulent
plaire. Plaire à tout le monde, 6ème, 4ème, 3ème. Mais surtout
5ème. Le but est de trouver quelqu'un pour que les élèves, les
profs, les pions, tout le collège soit au courant de leur amourette
stupide.
Une
fois cette histoire ridicule achevée, les deux partenaires voient
leur monde s'écrouler, emmenant avec lui leur popularité croissante
et leurs amis de pacotille.
Certains
y remède par la cigarette, d'autre par les lames et les larmes. Ils
se tracent des cœurs, des lettres ou même des traits aux poignets
pour que tout le monde les voit et les console. Bien sur, ils ne le
font pas avec un couteau mais avec un rasoir emprunté à leur papa
chéri.
Ils
voient la vie en noir et aimeraient que leurs amis en fassent autant.
Sauf
qu'entre temps, quand ils étaient occupés à se couper les veines
ou à boire on ne sait quelle substances illicites nocives pour de
petits corps si fragiles, leurs amis, avaient, eux, trouvé l'âme
sœur. Car à 13ans, si on aime quelqu'un qui nous aime, on a
tendance à croire que notre histoire durera toujours.
Que
la vie est «comme dans les films», que les gens tombent amoureux
pour toujours et à jamais, même si on est censé aimer notre
amoureux et non pas son meilleur ami.
Après
les vacances d'avril, c'est la fin de 5ème qui pointe sont nez.
Ce
sont les derniers mois avant les grandes vacances, ces vacances qui
achèveront un année d'expériences pour nos petites choses
fragiles.
Ce
moment de l'année est le plus chaotique. Des couples se forment,
d'autres se cassent avec, à la clé, de l'hypocrisie et de la
jalousie. Jaloux de tout le monde, de leur petit copain à leur
meilleur ami.
Puis,
la 4ème arrive.
Les
filles ont de la poitrine et les garçons, des poils. Ceux qui n'en
ont pas feront comme si.
Alors,
bien sûr, ils ont tous grandit mais seulement physiquement, car dans
la tête de ces
petits
êtres innocents, le chaos est toujours le même. Et la jalousie est
toujours présente, bien plus présente qu'auparavant. Ils iront
jusqu'à jurer à leur Best Forever qu'elle a pris du poids et que ça
se voit, pour que cette dernière ne mette plus son top moulant qui
lui faisait une silhouette de rêve.
Les
élèves draguent et flirtent par SMS, car, il est plus facile de
mentir à quelqu'un qui ne nous regarde que par le biais de notre
téléphone.
Ceux
qui auront eu deux ou trois idylles téléphoniques iront jusqu'à
dire qu'ils ne «se tapent que des troisièmes cette année», alors
qu'ils n'ont embrassé la femme ou l'homme de leur vie que dans leurs
rêves les plus profonds. Celui ou celle qui arriveront à avoir le
plus d'aventures pathétiques en une année, verra son ego grossir et
se pensera supérieur. Il fera tout pour que personne ne le remarque
et dira du mal dans le dos de son meilleur ami.
Les
filles portent des mini-jupes et se peignent le visages,
les
garçons s'arrosent de parfum bon marché et ouvrent leurs chemises
au nombril. Beaucoup citent de pseudo-artistes tels que Booba ou
Orelsan pour justifier leurs actes. La plupart fument, prétextant
des problèmes familiaux, ou amoureux, se «shootent» au déodorant
espérant ainsi attirer l'attention sur eux, ou bien, boivent, tout
simplement, jusqu'à être ivre mort ou dans le coma. Les uns sont
bourrés en cours, les autres se pelotent alors qu'ils sont en couple
et la plupart pensent que broyer du noir tous les jours est un bon
moyen pour être remarqué. Ils s'inventent des problèmes, des
amitiés, une sexualité.
Car,
bien sûr, à 13/14 ans, plus aucun élève n'est puceau mais
personne ne connaît les gens qui les ont aidé à perdre
prématurément leur virginité. Pour beaucoup, être expérimenté
est un signe de supériorité. Ils s'en vantent, se moquent de ceux
qui attendent et de ceux qui n'ont jamais embrassé quelqu'un.
Si,
en 4ème, un garçon n'a jamais eu de copine, les gens penseront
qu'il est coincé. Alors que si une fille n'en a jamais eu, ils
diront que c'est tout à fait normal car une fille doit attendre le
mariage ou bien que sont physique ne lui permet pas d'être aimée.
Quand
au contraire, un garçons accumule les pseudo-conquêtes, on lui
décernera le titre de «Bôgosse», alors qu'une fille se verra
insultée de «pute», «salope» ou «péripatéticienne» pour les
personnes ayant un vocabulaire plus élevé et sachant comprendre les
mots non monosyllabiques.
Les
marques, l'apparence, le physique, les amis, l'argent, la popularité,
la clope, l'alcool, surnommée la «tease», la drogue pour les plus
fortunés ou les plus idiots et, bien sûr, l'amour, la jalousie et
l'hypocrisie prennent le dessus. Submergés par leurs émotions, ces
adultes en devenir ne savent plus qui croire, à qui se confier, qui
écouter, qui rejeter et ne se font plus confiance. Il perdent tous
leurs repères, leurs envies, leurs vies s'effacent et retrouver le
chemin s'avère plus difficile qu'ils ne l'avaient imaginé.
Pour
beaucoup, la vie est comme un jeu, on possède plusieurs vies, et
pour effacer ses erreurs , il suffit de faire «ctrl+z» comme sur
les PC achetés par leurs parents et offerts à un anniversaire.
Les
conversations se métamorphoses en échanges pleins de grossièretés,
de sous-entendus sexuels. Les uns lancent des vannes homophobes, les
autres des blagues sexistes.
Pour
ne pas montrer leurs faiblesses, la plupart se servent de celles des
autres. Une stratégie intelligente, utilisée par de nombreux
apprentis manipulateurs. L'innocence s'est enfuie, emportant avec
elle la gentillesse et la sympathie.
Certains
rient pour un rien, d'autres pleurent, et noient leurs chagrins dans
les injures et les sourires. Ils se disent martyres, ces petits
mortels qui mangent à leur faim, vivent dans des maisons ou
appartements avec eau courante et électricité, ces jeunes gens qui
consomment, achètent, jettent, font des caprices pour un rien et
qui ne sont même pas fichu de faire quelque chose qui leur
permettrait d'être heureux, de ne plus avoir à se plaindre. Ces
personnes qui portent des marques, qui sont sur leur téléphones
portables neuf vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ces enfants qui
se croient adultes et qui pensent connaître tout de la vie et qui
donnent des leçons de morale.
Je
ne suis pas mieux, pas pire qu'eux. Je fais partie de ces gens, de
ces «presque adultes» complètement irresponsables, de ces
personnes que la société de surconsommation dans laquelle nous
vivons, nourrit de fantasmes, d'images, de cheveux blonds, de grosses
poitrines, de corps de rêve et de tablettes de chocolat. Je fais
partie de ceux qui sont persuadé d'écouter de la bonne musique
lorsqu'ils écoutent du Britney Spears ou du Colonel Ryel. De tous
ces inconsiants qui se jettent tête baissée dans une vie, un monde
qu'on leur a laissé mais qu'ils n'ont jamais demandé. Je fais
partie de ces gens que l'on imagine médecins ou architecte parce que
ça paye bien mais qui se voient chanteur ou cameraman.
Je
fais partie de ces enfants à qui on a promis un monde meilleur, à
qui on a promis des tas de choses irréalisables. Je fais partie de
cette jeunesse que beaucoup croient perdue, se demandant quels
adultes elle laissera. Je fais partie de ces gens qui ont la tête
bourrée de trucs inutiles comme les paroles de chansons douteuses et
le prix d'un paquet de clopes.
Je
fais partie de cette génération qui arrête de fumer à 12ans et
qui commence à boire à 14. De cette génération qui veut changer
le monde et qui connaît mieux les slogans publicitaires que les
dates des cours d'histoires.
De
ceux qui affichent des pubs de magazines dans leurs chambre, qui
passent des heures sur le net, qui savent effacer l'historique de
leur ordinateur et qui carburent au sucreries pleines de E
machinchose.
De
tout ceux qui se demandent qui ils aiment et pourquoi ils sont là.
Pourquoi ils doivent devenir adultes.
Je
fais partie de ceux qui ont peur de ne pas être à la hauteur, qui
aimerai ressembler aux acteurs même si ils savent que leurs photos
sont trafiquées sur photoshop.
De
ceux qui mangent au Macdo même s'ils savent que c'est dégueulasse.
Je
fais partie de ceux qui écrivent des textes de trois pages, juste
pour dire ce qu'ils ont sur le cœur.De tous ceux qui écoutent la
musique à fond sur leurs iPod.
Oui,
je fais partie de ceux que vous appelez les adolescents.
dimanche 10 février 2013
Apparence, apparence...
J'ai remarqué que la plupart de mes amis font plus attention à l'apparence des personnes qu'ils côtoient qu'à l'intelligence de ces dites personnes. Quel triste monde.
Sur ce, je m'en vais me morfondre sur la tristesse et la cruauté du monde dans lequel nous vivons,
Big Bisous,
Cléo
Sur ce, je m'en vais me morfondre sur la tristesse et la cruauté du monde dans lequel nous vivons,
Big Bisous,
Cléo
Avec ou sans
Il y a des jours avec et il y a des jours sans. J'aimerai bien que les jours avec montre le bout de leur nez plus souvent et que les jours sans disparaissent définitivement...
Je parle des jours avec chocolat et des jours sans chocolat bien sur.
Je parle des jours avec chocolat et des jours sans chocolat bien sur.
Inscription à :
Articles (Atom)