Les textes qui vont suivre étaient, il me semble, tous destinés à la même personne.
C'est une façon de dire ce que je ressentais à cette période... Sûrement une phase de l'adolescence.
J'espère que vous apprécierez.
C'est compliqué de se rendre compte que même si il te dit " je t'aime"
il reste un doute dans ses yeux. Dans sa voix. Comme si il avait peur de
prononcer ces trois mots magiques. Ces trois mots qui feraient de toi
le plus heureux. Ces trois mots, maudits par les uns, adulés par les
autres. Ces mots tant attendus, ces mots qui remontent le moral, qui te
redonne le sourire, en bref ces mots qui hantent tes pensés quand tu le
vois. Je t'aime. Ces mots que toi, tu aimerais tant pouvoir lui dire,
lui chuchoter dans le creux de l'oreille. Que tu aimerais qu'il entende,
qu'il comprenne. Tu aimerais qu'il se précipite vers toi, te sert dans
ses bras, t'embrasse, te dise qu'il t'aime, lui aussi, que tu lui as
manqué, qu'il rêve de toi toutes les nuits et que tu es la personne
qu'il lui faut. Oui tu aimerais le faire, l'entendre, l'aimer. Mais tu
ne l'aimes pas. Tu ne penses pas à lui. Tu te moques bien de savoir ce
qu'il pense de toi. II ne t'intéresse pas. Mais tu ne veux pas le
perdre. Alors, comme un imbécile, tu réponds que toi aussi, tu l'aimes,
que rien ni personne ne pourra vous séparer, que tu seras là pour lui
quoi qu'il arrive et toutes les belles paroles qui rendent les uns
heureux, les autres amoureux. Mais au fond de toi, tu sais très bien,
que quoi que tu fasses, dises ou penses, c'est elle que tu aimes.
Et puis finalement tu te rends compte que tout cela, tout ce rêve, ce
conte, n'était qu'un mensonge dans lequel ton rôle était de le rendre
jaloux. De faire en sorte que l'autre acteur de ce jeu dans lequel tu
étais la victime puisse savoir si elle était aimée. Et puis.... Qu'elle
te quitte. Pour lui. Même si elle sait, même si elle a dit, de son
propre gré, qu'il ne faut pas quitter quelqu'un pour quelqu'un d'autre,
sinon ce "quelqu'un" te quittera pour un ou une autre.
Mais bon après tout la vie continue et tu te rends compte qu'avec ou
sans elle tu te débrouilles très bien et ta vie est meilleure..... De
toute façon, tu ne l'aimais pas. Tu me l'avais dit, que pour toi elle ne
représentait qu'une fille, vulgaire, imparfaite. Que seul son physique
te plaisait, qu'elle était chiante, complètement idiote. Tu avais
raison. Si elle avait été intelligente, elle ne serait pas sortie avec
toi. Elle ne t'aurait pas aimer, ou du moins, elle n'aurait pas fait
semblant de t'aimer. Cette histoire c'est un peu un arroseur arrosé, un
cambrioleur cambriolé. Elle t'as volé ton "honneur", tu lui as volé le
sien. Vous êtes quittes. Mais tu sais, moi, je t'en veux. De ne m'avoir
rien dit. Et de m'avoir fait croire que moi aussi, j'avais ma place dans
ta vie.
Tu n'imagine même pas le mal que tu m'as fais en me disant que je
n'étais plus personne, plus rien. Que je ne représentais pas même un bon
souvenir pour toi. Que je n'étais plus qu'une fille parmi tant d'autre,
dans ce monde, cette immense étendue de vide, de creux, de poussières
qu'est ton cœur. Enfin si on peut appeler ceci un cœur. Cet organe qui
pompe ton sang, je devrai le détester. Si il n'avait pas envoyé de sang à
ton cerveau, celui ci ne t'aurais pas donner l'ordre de me mentir et de
me faire du mal. Il ne t'aurait pas donner l'ordre de me détruire, de
ne rien faire alors que je souffrais. Tu ne serais pas rester immobile,
jusqu'à te rendre compte qu'en fait, je n'étais pas rien, pas quelque
chose, pas juste une tâche sur ton nom. Jusqu'à ce que tu te rendes
compte qu'en fait, tu m'aimais.
Je ne me souviens plus pourquoi j'ai voulu écrire cet article. Je ne me
souviens plus pourquoi je l'ai commencé. Pourquoi j'ai marqué ce titre. À
vrai dire, je ne me souviens plus de grand chose. En ce moment, tout
s'accélère, mon cœur, mes pensés, mes peurs, ma vie... Je me pose des
questions auxquelles je ne peux pas répondre, oui plutôt auxquelles j'ai
peur de répondre. Parce que la réponse, les réponses, je les connais.
Mais elles m'inquiètent. Je fais comme si rien n'était. Comme si tout
était "normal". Normal. C'est un mot que je déteste. Un mot n'est jamais
normal. Normal n'est pas un mot. Normal ne veut rien dire. Personne ne
l'est mais tout le monde veut l'être. Pourquoi tout le monde veut être
quelque chose qui n'existe pas? Quelque chose d'irréel. Une idée. Un
fantasme. Quoi que la normalité ne soit pas un fantasme mais plutôt
l'idée d'être "comme tout le monde". La perfection est un fantasme. Une
idée, elle aussi. Mais tout aussi irréalisable que la normalité. Être
parfait ou dans la norme, qu'est ce que ça peut bien vouloir dire?? Ah,
voilà, je me rappelle pourquoi j'ai voulu commencer cet article. Pour
savoir pourquoi je continuais à l'aimer. Et pourquoi pour lui, je
n'étais plus rien...
mercredi 24 juillet 2013
mardi 23 juillet 2013
IO OI
Les lettres I et O sont des lettres mystérieuses. Si je devais attribuer un sexe à ces deux lettres je dirais que I est un homme et O, une femme. Cette hypothèse n'est basée que sur des sous-entendus sexuels. En effet, le I est une ligne droite alors que le O est un cercle donc, une courbe. Je pense que vous avez compris où je voulais en venir. Seulement voilà, I est devenu un classique du genre féminin: Mélanie, Sophie, Lori... Et O est devenu, grâce aux langues espagnole et italienne, masculin: Carlos, Mario, Léo... Seul Lélo, mon prénom donc, est un prénom mixte se terminant par le son O. Sinon il y a Margot... Mais je n'en voit pas d'autre. Et Camille pour le son I. Un autre exemple, lorsque dans un livre ou une bande dessinée on lit "Hi hi hi" on pense le plus souvent à une imbécile hystérique se réfugiant sur une table pour échapper au pauvre rongeur qui se trouvait sous cette dite table qu'à un gros mâle tatoué et moustachu riant suite à une blague cochonne. Alors que "Ho ho ho" est plus jovial... Une sorte de rire de père Noël mélangé à celui un bûcheron ayant cuvé une bonne trentaine de barils de bière. Je dois vous avouer que je ne vois pas trop l'utilité de ce que je viens d'écrire, aussi je tiens à m'excuser, je viens de vous faire perdre de précieuses minutes/secondes de votre vie.
Amicalement votre, Lélo.
Mais je suis heureuse d'avoir pu exprimer mon avis sur le sujet.
lundi 22 juillet 2013
Ado naissant
"C'est un ado dans toute sa splendeur." La plupart du temps cette phrase
signifie que l'ado en question est paresseux, niais, sale, chiant.
Qu'il mange, dort, joue, mange et dort. Seulement voilà, les adolescents
ne sont pas tous des imbéciles avachis sur le canapé. Ils peuvent être
intelligents. Brillants même. Ils peuvent être ouverts, gentils, beaux,
propres, sympathiques. Après tout, ce sont les adultes de demain. Ce
sont des adultes naissants. Et si cette phrase n'était pas toujours
péjorative? Les parents pourraient dire "C'est un ado dans toute sa
splendeur" lorsque l'ado en question vient de ranger sa chambre ou bien
qu'il a réussi son examen. Ils pourraient le dire lorsque qu'ils sont
fiers de leur rejeton, lorsque celui-ci leur a montré de quoi il était
capable. Ils pourraient dire que l'ado est un miracle, que l'adolescence
est un cadeau de la nature. Mais non. Cette phrase est et restera
péjorative. Pourtant l'ado n'est il pas un être dans sa chrysalide à mis
chemin entre la chenille et le papillon? N'est il pas le petit oiseau
qui devient grand? Celui qui prend son envol pour quitter le nid
familial? L'ado n'est il pas l'avenir? L'adulte averti qui saura jongler
entre vie de famille et travail acharné? Mais la raison, la seule et
unique raison pour laquelle cette phrase est péjorative est la jalousie.
La mélancolie des parents de ne plus pouvoir faire ce qu'ils
souhaitent. La jalousie devant la chair de leur chair gaspillant
inutilement ses ressources devant un écran, la jalousie de cette liberté
qu'offre l'adolescence, de toutes ces découvertes qui leur sont passées
sous le nez. Peut-être même la peur que leur presque adulte plus tout à
fait enfant ne gâche sa vie trop vite, sans avoir pu en profiter. La
peur que les erreurs soient au rendez vous. Les mêmes que les leurs, ou
bien d'autres, pires encore. La peur de le voir partir. La peur qu'il
grandisse. Qu'il devienne autonome. La peur. La peur de l'inconnu, du
connu, de l'évitable, de l'inévitable. Toutes ces choses, ces peurs, ces
sentiments qui font qu'au final l'ado n'est qu'un imbécile à qui il
faut tout apprendre. Alors que peut-être ce sont ses parents qui
devraient réapprendre à vivre.
dimanche 21 juillet 2013
La chemise
N'avez vous jamais ressenti une certaine fierté lorsque vous portiez
votre vêtement fétiche? Ne vous êtes vous jamais dit "Que je suis
beau/belle dans cette chemise"? La chemise n'est pas un simple vêtement,
elle donne de l'assurance. Elle structure la silhouette, l'affine, elle
donne confiance. Mettez une chemise à la plage, tout le monde vous
regardera. Elle dissimulera vos petits bourrelets, si bourrelets il y a,
et mieux encore, elle vous rendra attirant. Sexy. Quelle fille n'a
jamais dit: "Qu'il est beau en chemise!"? Aucune de mes amies ne
pourrait se vanter d'une telle prouesse pour la simple et unique raison
que toute personne qui porte une chemise jouit immédiatement d'un sex
appeal monstre. Personne ne dira le contraire. La chemise est aussi le
vêtement de prédilection des hommes et femmes d'affaire. Sous une veste
de tailleur, elle est sobre, classe, élégante. Sur jean elle est
moderne, donne un côté travaillé à la tenue. Blanche avec un débardeur
blanc dessous elle se veut Mad Men, fifttie's. Ouverte avec quelques
pendentifs ou dents de requin, elle est wild, rock. Fermée jusqu'au
dernier bouton elle tourne.... Mormon. Pas super mais d'après les
magazines people c'est une tendance à la hausse. La seule règle à ne pas
transgresser avec une chemise est la suivante: ne jamais, JAMAIS,
remonter le col et le laisser comme tel. Mais sinon, tous les coups sont
permis: cravate, nœud pap', écharpe, avec où sans veste, avec T shirt,
sans T shirt, ouverte, fermée... Peu importe. La chemise est simple à
trouver et facile à porter, on ne pouvait pas demander mieux.
Après tout...
Bonjour... Je n'ai pas d'excuse pour mon absence prolongée... je suis fatiguée... mais j'espère que vous allez bien.
Comme je suis en ville pour le moment, j'ai pensé que je pourrais reprendre l'écriture. j'ai écrit pas mal de trucs durant ce début de vacances et aussi quelques chansons.
Demain j'irai applaudir les champions du tour de France avec mon père et ma mère.
Je dois vous avouer que si j'ai commencé ce blog, c'était dans l'idée de trouver des personnes qui ne me connaissaient pas mais qui pourraient me comprendre mieux que je ne le fais moi même.
Parce que j'avais des choses à dire et l'impression qu'on ne m'écoutait pas. Qu'on ne me voyait pas. Vous savez, cette impression d'être invisible lorsqu'on vous regarde dans les yeux et visible derrière un écran. C'est pour ça que j'écrivais. Comme la plupart des personnes qui écrivent sans doute. Mais ce sentiment est parti. Et mon envie d'écrire aussi.
Maintenant, quelqu'un me comprend, me voit, m'écoute. Je n'ai donc plus besoin de ce blog pour "exister" si je puis dire. Mais je vais essayer de continuer. Pour la beauté du geste.
Amicalement votre,
Lélo.
Au fait, j'ai trouvé ça sur Youtube, peut etre que ça vous plaira. Moi en tout cas j'en suis fan ;)
http://www.youtube.com/watch?v=24iPb4q7CkQ
Comme je suis en ville pour le moment, j'ai pensé que je pourrais reprendre l'écriture. j'ai écrit pas mal de trucs durant ce début de vacances et aussi quelques chansons.
Demain j'irai applaudir les champions du tour de France avec mon père et ma mère.
Je dois vous avouer que si j'ai commencé ce blog, c'était dans l'idée de trouver des personnes qui ne me connaissaient pas mais qui pourraient me comprendre mieux que je ne le fais moi même.
Parce que j'avais des choses à dire et l'impression qu'on ne m'écoutait pas. Qu'on ne me voyait pas. Vous savez, cette impression d'être invisible lorsqu'on vous regarde dans les yeux et visible derrière un écran. C'est pour ça que j'écrivais. Comme la plupart des personnes qui écrivent sans doute. Mais ce sentiment est parti. Et mon envie d'écrire aussi.
Maintenant, quelqu'un me comprend, me voit, m'écoute. Je n'ai donc plus besoin de ce blog pour "exister" si je puis dire. Mais je vais essayer de continuer. Pour la beauté du geste.
Amicalement votre,
Lélo.
Au fait, j'ai trouvé ça sur Youtube, peut etre que ça vous plaira. Moi en tout cas j'en suis fan ;)
http://www.youtube.com/watch?v=24iPb4q7CkQ
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